sgg_logo   Briefwechsel Maurus Meyer von Schauensee:

Beschreibung des Editions-Projekts
Introduction

Les lettres accessibles sur ce site, ont été écrites au cours de l’année 1789 ou, plus exactement, du 13 mars au 31 décembre 1789, en grande partie à Paris ou dans les environs, par un jeune officier de la Garde suisse, Maurus Meyer de Schauensée et envoyées surtout à son père et à son frère aîné, Franz Bernhard, à Lucerne.

Elles relatent ce que leur auteur a bien voulu communiquer de sa vie de sous-lieutenant et de ses fréquentations dans les milieux révolutionnaires, certes modérément révolutionnaires.

Il va de soi que ces chroniques ne sont pas les seules. Sollicitées d’abord par son frère aîné, elles débutent à la veille de la réunion des Etats généraux par la narration de l’émeute contre Réveillon et couvrent, avec la même attention les années 1789 et 1790; elles continuent dans les années 1792 et suivantes, pour autant que les communications avec Lucerne restent possibles. Elles sont remplacées selon les dates, comme par exemple dans les années 1793-1795, par un journal personnel dont une bonne partie a été conservée. Il faudra la malheureuse campagne d’Italie, en 1799, et son emprisonnement en Autriche, pour que le besoin d’informer s’affaiblisse, d’autant plus que son frère aîné arrivait au terme d’une expérience politique peu satisfaisante comme ministre de la justice du premier gouvernement helvétique. De plus, Maurus, promu général de brigade, alors qu’il s’était opposé aux ambitions politiques de Bonaparte, son général en chef en Italie durant une partie de l’année 1796 et en 1797, se sentait mis à l’écart des événements.

Les lettres de 1789, dont le texte a mis prioritairement à disposition, ont été transcrites complètement et fidèlement par deux historiennes, Mmes Françoise Sauer et Carla Häusler, et un historien, Giulio Ribi, lequel assume aussi la responsabilité de cette présentation, dans le cadre d’un projet approuvé et promu par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique. Il va de soi que l'usage de la langue française est celle d’un jeune Lucernois qui n’hésitait pas à prendre quelques libertés. Les corrections qui ont été apportées aux transcriptions ne visent qu’à rendre le texte plus compréhensible à la première lecture; elles se sont concentrées sur la ponctuation et les parts modifiées sont indiquées par des parenthèses carrées.

-> Abkürzungen